La prise en main de Mike

La plus grande difficulté de mon rôle de Domina relève de la prise en main. Il faut que ton soumis te craigne me disait Maître Ours. En théorie c’est très facile. Dans la réalité, c’est beaucoup moins évident. Certes, j’ai appris à très bonne école l’art de commander des hommes. Mais c’était en milieu professionnel et dépourvu de tout plaisir sexuel. Bien que très tentant, je l’avoue. Il me fallait donc avoir une emprise immédiate sur ce garnement.

Les préjugés masculins sont nombreux envers les femmes. Et là, je savais que Mike aurait toute l’indulgence pour mes débuts dans ce jeu. Mais je me devais de faire de mon mieux dès le début. J’appliquais alors avec attention les conseils prodigués par Maître Ours. La prise en main doit être un instant de tendresse tout en étant ferme. Il faut s’imposer sans perdre la femme qui est en moi. Le juste équilibre n’est pas aisé. Et je me dois un très grand contrôle de moi pour y arriver.

Le massage est un acte de domination passif. Il me permet de prendre possession de son corps sans y imposer la moindre autorité. Il y ressent les caresses et ce soulagement. Mais en même temps, j’apprécie les courbes de son corps et surtout ces fesses que je vais pouvoir rougir à volonté. Je me régale et prépare en douceur ma domination. Tu seras à moi Mike, même si tu penses être le plus fort. Mes armes sont puissantes et de plus elles ont été aiguisées par des hommes sur leur plaisir. Tu ne résisteras pas longtemps. Tu as ma parole.

Maître Ours m’avait fortement conseillé d’utiliser mes techniques de massage et de toucher du corps qui sont redoutables. Difficile de me résister. Le plaisir monte très vite. Mike n’est pas une exception à ce niveau. Et comme les autres, il cède avec bonheur à ce traitement. Il est l’heure d’aller manger me fait signe Maître Ours. Afin de poursuivre ma prise en main en douceur, on décide en commun accord avec Maître Ours, d’utiliser Chipie pour se rendre au resto.

Le plan se déroule bien pour l’instant. Et j’apprécie beaucoup la bonne humeur et l’humour de Mike. Il est bien de notre trempe. Dans le respect et la bonne humeur. À bord de Chipie, Mike tente de faire le malin. Maître Ours l’avertit des risques. Mais il se doit d’honorer sa réputation de Chenapan. Ce qui tombe bien, car moi, en tant que Chipie, je repère rapidement ses intentions. Et par conséquent je peux mieux les anticiper. Peut-être est-ce là l’avantage d’être des deux côtés. On peut anticiper et choisir la punition en fonction de sa propre expérience.

Arrivée sur le parking du resto, Mike poursuit inlassablement ses chambrages. Je sais pour l’avoir testé avec Maître Ours et Monsieur SieurHolmes, que ce restaurant se prête bien à nos jeux et qu’une claque prend vite de très grandes proportions. Maître Ours m’a prévenu des précautions à prendre. Aussi, à peine la porte passée, mon regard parcourt les lieux en quête du moindre obstacle. La voie est libre. Je fais passer Mike devant moi afin de lui rappeler qu’il était mon soumis et qu’il me devait une totale obéissance.

Mike sursauta. J’avais osé le claquer en public. La gêne et la timidité prirent place dans son regard. Maître Ours souriait. Était-il fier de sa soumise ? Sûrement, car dans le cas contraire, il m’aurait immédiatement recadré à mon tour. En effet, mon jeu avec Mike est supervisé par Maître Ours. Et gare à moi, si je ne fais pas correctement les choses. Une garantie pour mon soumis qui ne m’empêche pas de prendre du plaisir pour autant.

Je coince Mike côté fenêtre à côté de moi. Il est à portée de ma main. Les commandes passées, nous attendons les plats. C’est l’occasion d’échanger et de discuter de nos jeux. Mike se sent de plus en plus à l’aise. C’est bon signe dans un sens, mais très désagréable lorsqu’on exige une certaine tenue au restaurant. J’ai l’habitude d’être servie avec courtoisie par mon Maître, mon fesseur ou mon mari. Et forcément, je n’attends pas moins de mon soumis.

Lorsque les assiettes se présentent devant nous, la serveuse commet une erreur de service. Le protocole veut que les femmes soient en premier servies, puis les hommes. Or, elle sert en premier Maître Ours (pas très grave à mes yeux, il est mon Maître) et mon soumis. Là, je tique. Et l’affront de Mike en se moquant de l’apparence de mon plat, verra ma réaction immédiate. La courtoisie aurait voulu qu’il m’offre instantanément son plat. Mais il a préféré se moquer. Aussi, je me devais d’effectuer moi-même ce changement. Un soumis n’a pas à avoir un plat mieux présenté que sa Maîtresse. Il le sait très bien.

Forcément, ce garnement ne l’entend pas ainsi. Peu importe, ce sera pour moi d’excellentes raisons de le corriger plus sévèrement après. Mais Mike, en roi des chenapans, poursuit ses affronts en prenant en otage la pauvre serveuse. Commande moqueuse du dessert :

• Je voudrais des profiteroles comme sur la photo, demanda-t-il. 
• Avec une ou deux boules, enchaîna-t-elle. 

Bien que sa réponse soit un peu maladroite, son jeune âge et son inexpérience sûrement, Mike en profite pour la chercher davantage. 

• Comme sur la photo. Je veux exactement les mêmes. 

Devant l’attitude provocatrice de Mike, je vins au secours de la serveuse. 

• Trois boules s’il vous plait. Il est incorrigible. Enchaînais-je. 
• Je suis d’accord avec vous. Répondit-elle d’un air amusé. 

Le repas terminé et les estomacs bien remplis, nous nous dirigeons vers Chipies. Mike me demande l’autorisation de fumer. Bien qu’avec Maître Ours nous ne fumons plus, nous comprenons très bien le plaisir d’une cigarette après un bon repas. Mais il nous oblige à rester dehors pour lui. Ce qui n’est pas convenable. D’autant qu’il poursuit ses provocations. Trop c’est trop. J’ouvre la voiture. Au fond du parking, une voiture tourne. Elle semble vouloir s’en aller. C’est l’occasion de punir Mike à l’extérieur.

• Pose tes mains sur la portière. Les fesses vers les boulevards afin que les voitures puissent bien te voir. Ainsi que ce charmant couple dans la voiture là-bas. 
• Oh non, pas ça !! Promis je me tiens tranquille. 
• Mais j’y compte bien Mike. En position. Et ne m’oblige pas à le répéter. Je déteste cela. 

Hésitant, et tentant d’échapper à la fessée, il me regarde avec des yeux aguicheurs.

• Je vais t’apprendre à te moquer de moi. Et dis-toi bien que ce n’est rien à côté de ce qui t’attend à l’appartement. 

Et je lui administre 4 claques sur les fesses. Pas besoin de force, là. La situation humiliante suffit à la punition. Mike s’engouffre dans la voiture. Efficacité éphémère, mais suffisante pour faire le bout de chemin tranquille jusqu’à la maison.