Sein Cire le craquant

Ne vous éprenez pas. Il y a eu jadis un Jacquou le croquant qui n'a jamais habité à Saint Cyr l'école. Pourtant, ce jour là, à la Caverne, l'impensable a eu lieu. Sein cire le craquant est né. Un moment où la magie exerce son mystérieux pourvoir entre les mains du divin Maître des lieux : Maître Ours. S'il fut un temps on l'aurait volontiers brûlé sur un bûcher, aujourd'hui il  peut agir à sa guise en toute impunité. Mais laissez-moi vous conter la naissance de Sein Cire le craquant.

Maître Ours par son regard motivé, avait décidé de me faire vivre une super séance de soumission. Dans son immense cuisine, il déposa soigneusement les ingrédients indispensables pour mon obéissance. Il sait que le "bruit qui court" a beaucoup de résistance. Mais il ne peut éternellement courir et ce doit de temps en temps de stopper son élan pour s'abreuver ou encore se reposer. C'est donc avec malice qu'il lui tendit un piège. Près de l'évier, il y plaça un verre remplit d'une eau pure et bien fraîche. Au pied, un fil fin et invisible était relié à la porte. "Le bruit qui court" s'abreuvera. Son pied maladroitement toucha le fil ... Et la porte se refermera.

Le malheureux ne vit pas le piège et c'est avec terreur qu'il se vit prisonnier. Les volets tombèrent violemment produisant un bruit terrible. Le Maître se saisit du bruit qui court et dans un mouvement rapide comme l'éclair l'immobilisa. Les cordes l'enlacèrent jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bouger. J'étais obligée de me rendre à l'évidence. Le Maître avait vaincu "le bruit qui court". Je me devais donc de lui obéir.

- Déshabilles-toi mira. Puis monte sur la table et allonges-toi. Me dit-il tout heureux de m'avoir si docile.

Pendant que j'ôtais un par un et avec délicatesse les vêtements qui protégeaient mon corps, il partit récupérer quelques outils indispensables à ma soumission. Il posa bien en vue les pinces, les cordes et les bougies. Un frisson, dernier souffle du "bruit qui court", traversa ma colonne vertébrale. Le Maître s'approche. Son vent machiavélique influe sur mon corps incapable de lui résister. Puis d'un mouvement sûr, il m'ôta la vue en y plaçant un bandeau aussi large qu'obscure. Quelques incantations vinrent conclure les premiers préparatifs :

- ça va !! tu es bien comme ça ma soumise !!! Laisses-toi aller maintenant, c'est moi qui prend le contrôle.

Hypnotisée, je laissais mon corps livré à ce magicien des temps modernes. Une corde entoura une jambe et la fit s'écarter doucement vers le bord gauche de la table. Puis ce fut au tour de la jambe droite. Incroyable contrôle de mon corps qui me refuse alors toute obéissance. Je ne peux que sentir ses mains sur mon corps qui délicatement dessinent des ronds. Je m'évade doucement mais toujours plus. Mes mains à leur tour sont placées derrière ma tête. Et un bâillon vient assurer le silence de la cérémonie en bloquant ma mâchoire.

Le Maître est très concentré. Il tourne autour de moi. Je ne sais ce qu'il fait. Mais je sens présence. A-t-il invoqué les dieux des ténèbres. Je ne sais pas. Mais soudain sur mon corps je sens de minuscules brûlures. De nouvelles incantations du Maître trouble le silence :
- ça va ma douce !!

J'hoche la tête de satisfaction. Je suis bien et je me plais dans cet état de plaisir intense. Il poursuit son jeu du feu et mon corps crépite à l'arrivée de chaque nouvelles gouttes de cire. Puis il s'arrête. Autour de la table sur laquelle je suis installée, il évolue. La cérémonie n'est sûrement pas finie. Il souhaite invoquer d'autres "deus doloris." Ses mains s'approchent de mon bouton de rose. Il n'est pas encore éclos. Il saisit une des pétales et la tire sur le côté et y accroche une pince. La morsure me saisit. De même il attrape une deuxième pétale et pose une deuxième pince. Les cordes à leur tour sont soulevées pour y glisser les parties hautes des pinces.

Le joyau qu'il y découvre semble attirer son attention. Ce devait être très précieux car il y déposa une cloche étanche. Oh, je suis toujours incapable de le voir, mais c'est très facile à deviner. Je sens les bords et une aspiration de l'air semble bloquer ma peau contre la paroi. Je sens les battements de mon coeur à travers les petits vaisseaux ainsi comprimés. Puis c'est le soulagement. L'air à nouveau circule dans la cloche de verre et sépare ma peau de la paroi. J'ai cru que c'était fini. Et qu'il allait me libérer de mes tourments. Mon bouton transpire de plaisir et bouillonne de désir.

Maître Ours en divin enchanteur, décide alors de m'offrir l'ultime accès à la libération. Il saisit un nouvel objet et l'appliqua directement sur le bouton de rose. Un froid brûlant me saisit. Le résultat fut immédiat. Et du fond des ténèbres, le sein ciré craqua.

Incroyable évènement. Plaisir intense que le corps seul peut nous offrir. 

La cérémonie se termine. Maître Ours en divin magicien, m'aide à revenir sur notre bonne vieille terre. Qu'il était beau ce monde magique. Et plus vite que mon réveil, "le bruit qui court" profita de son manque de vigilance pour à nouveau se sauver. Il faudra encore beaucoup d'imagination à Maître Ours pour à nouveau l'attraper. Mais il aura encore et encore. On ne résiste pas longtemps à l'appel du plaisir.