Soumission quand tu me tiens !

Nous avons raccompagné fessesàclaque à la gare. Cette première expérience avec lui a été très intéressante. Il m'a permis de prendre conscience de la difficulté du rôle de Domina. Il ne s'agit pas simplement de punir et d'imposer une quelconque autorité, mais d'être à l'écoute des plus insoupçonnables signes de son partenaire. Mes premiers essais m'avaient permis de repérer des signes particuliers dans les réactions. Comme avec lui, je ne connaissais pas mes partenaires, mais je savais qu'ils étaient des pratiquants confirmés. Fessesàclaque a été très courageux. J'ai pris du plaisir à le corriger et à discuter avec lui. Pour moi, l'important ce n'est pas seulement l'instant où l'on joue, mais aussi ce qui fait qu'on est des êtres humains et non des animaux sauvages : l'échange et le partage. Il était temps pour moi de retourner sur terre.

Le pouvoir, dans ce jeu, s'installe très rapidement en soi. Comme s'il était évident que les choses se déroulent ainsi. Pour que l'équilibre ne soit pas rompu, j'apprécie me retrouver en soumission avec mon Maître. Un instant privilégié et fort. Mon esprit peut alors s'éloigner des responsabilités. Je retourne à ma liberté de soumise. Maître Ours attache tout autant d'importance à ces instants. Non seulement parce qu'il faut aussi que je progresse encore dans cette facette du jeu, mais aussi parce que je suis « différente » dans le plaisir.

De retour de la gare en passant par les rues face à la chaîne pyrénéenne, Maître Ours me rappelle que mon rôle de domina n'est plus d'actualité. Il reprendra plus tard. Mais qu'il était temps pour moi de retourner à ma soumission. Quelques claques bien appuyées à mes taquineries sonnent le début des festivités. Ces moments privilégiés avec mon Maître sont pour moi très forts. Ils sont comme des ailes qui m'emportent encore et toujours plus loin.

L'appartement est bien plus calme après le départ de fessesàclaque. Maître Ours me demande d'enfiler ma robe spéciale pour lui, et de m'installer sur le divan. Il en profite pour récupérer l'intégralité de son matériel de soumission. Le jeu va alors commencer pour moi. Mon collier ne m'a jamais quitté durant la visite de fessesàclaque. Et cela m'aide beaucoup à ne pas m'égarer dans le jeu.

Les mains de Maître Ours parcourent mon corps. Rien ne lui échappe. En bon montagnard, il escalade chaque mont sans oublier l'ascension de leur pic qui s'élève à chaque frottement. Mon corps se libère et montre des spasmes de bonheur. Ses mains sur la plaine me rassurent par leur doux passage puis s'égarent au gouffre de l'enfer. Son regard croise le mien puis dans un murmure à peine perceptible il me dit :
- Aller mira, viens dans mon monde !!

Je l'écoute comme envoûtée. Ses caresses s'alternent avec des pincements et des fouilles. Mon corps à son approche s'offre à lui naturellement. Le plaisir est intense et profond. Devant mes réactions, il décide de travailler mes lèvres en m'habituant progressivement au port des pinces. Une puis deux... les morsures soulèvent une douleur aiguë. Je serre les dents pour tenir le temps de l'exercice. Puis c'est au tour des seins d'accepter les pinces. Pour éviter une douleur trop vite et insupportable, Maître Ours commence par me poser des pinces loin des tetons. Puis progressivement et en suivant mes réactions, il se rapproche délicatement de pointes. La douleur augmente et finit par devenir insupportable. Un regard vers Maître Ours. Il comprend et m'ôte délicatement les pinces. J'ai tenu plus que la dernière fois. Il est content et moi aussi.

Il est temps de passer aux ventouses. L'aspiration de mon clito et de mes tétons est très agréable pour moi. J'aime cette sensation d'arrachement sans pression. La pose doit être maintenue un certain temps afin de donner l'aspect attendu. J'imagine la pression sanguine à chacune des extrémités. Je ressens mon souffle de vie vibrer au rythme du doigté de Maître Ours. Le plaisir progresse. Il monte dans mon corps comme un frisson de fraîcheur alors que mon corps fabrique une brume légère sur sa surface.
- tu acceptes que je te bonde Mira ?
- oh oui, j'en ai envie.

Maître Ours attrape ses cordes et soigneusement les déplie afin de ne laisser que la première division. Les longueurs sont identiques. Il peut alors commencer son tissage. Le noir servira à tenir l'ensemble des cordes. Placé autour de la poitrine en dessous des seins, elle est solidement fixée, mais facilement détachable. Vint ensuite la corde blanche. Elle ornera mes seins qu'elle entoura pour leur redonner la forme plus gonflée. Il sert jusqu'à l'obtention du résultat attendu puis la noue à la corde noire.

Chaque corde m'emporte dans un monde toujours plus merveilleux. Je suis paradoxalement libre malgré mes liens. Le plaisir est puissant et mon bonheur immense. Maître Ours poursuit ses caresses et autres attouchements. Je ne peux m'y opposer et mon corps s'y oppose en allant à sa rencontre. Quelques claques sur les fesses, le minou ou les seins me font danser. Je me sens bien. Je me sens à nouveau moi.

Maître Ours défait mes liens avec rigueur et délicatesse. Les cordes ont creusé leur passage sur ma peau sans pour autant les marquer ou les brûler. Le bondage est une réussite une fois de plus. Mon corps au summum de son excitation n'attend que le feu vert de Maître Ours pour vibrer de son plus grand plaisir sous ses doigts agiles.

J'ai retrouvé mon équilibre. Nous pouvons alors discuter tout les deux du bilan de la semaine. Il me rappelle mes erreurs dans le jeu, et me conseille sur ce que je dois faire ou pas. Je lui fais par de mes observations, ce que j'ai compris ou cru comprendre. Nos échanges sont constructifs, car nous avons une vision complémentaire du jeu. Ma position de soumise me permet d'apporter d'adopter des jeux en fonction de mes ressentis. Maître Ours y est très attentif.
- N'oublie pas Mira, tu dois toujours être très attentive à tes soumis. Ne laisse jamais une bêtise t'échapper. Sanctionne rapidement et efficacement. Mais attention, tu dois toujours être juste et ne jamais leur mentir. C'est ainsi que tu te feras respectée et appréciée.