La divine fessée

Mes lectures, au grès des blogs et des forums amis, me laissaient le temps d'apprécier les différents fantasmes de mon chenapan. Nos échanges montraient chez lui une certaine autorité à me dire ce que je devais faire ou ne pas faire. Ce qui pour lui était tout à fait normal était pour moi un signe incontestable de prise en main disciplinaire. Nos discussions en vis-à-vis n'allaient rien changer à ma décision sur mon programme de fessée. J'ai beau avoir un regard compatissant et un sens de l'écoute prononcé, je reste sa Domina et par conséquent la seule à décider de ce qu'il méritait de recevoir.


Encore intimidé, mon nouveau docile tente d'esquiver mes ordres oraux. Ce qui a pour résultat d'augmenter la punition pour mon plus grand plaisir.
- direction le salon, jeune homme ! il est temps de payer la provocation sur le forum.
- mais je n'ai provoqué personne ! tente-t-il en première défense.
- ce n'est pas ce que m'ont rapporté Maître Ours, Mike et Aline et que j'ai pu de même constater directement sur le forum. Et je pense à l'administratrice, Sia, qui a du supporter cet échange. Allez, dépêche-toi !!
Je m'installe confortablement sur le bord du divan rouge. Puis, fessesàclaque accepte bien malgré lui de se mettre en position.

Je crains qu'il ait aussi un problème d'audition, car j'ai beau lui expliqué que je veux le voir avec les jambes relevées et ne touchant pas le divan, il insiste et persiste à les poser. À croire que c'est la seule et unique manière de punir un chenapan. Et bien, que cela n'en déplaise à la normalité, je préfère de loin opter pour des jambes « sans appui ». C'est mon côté un peu sadique. Vous savez, ce qui empêche de trouver un certain équilibre dans la position et qui vous conduit donc à mieux apprécier (ou pas) les chaudes caresses sur les fesses.

Maître Ours s'installe derrière son ordi pour gérer en même temps son indisciplinée chipie Aline qui aura bientôt l'occasion de payer ses bravades. Et du coin de l'oeil, il vérifie la position de mon puni. Il faut du courage pour recevoir la fessée que je lui ai prévu. Et j'espère que fessesàclaque sera capable de l'assumer pleinement. Il ne suffit pas de chambrer à tout va les fesseurs, il faut aussi savoir l'assumer dignement après. Et là, nous sommes dans l'après. Dans ce moment, de bonheur du fesseur qui peut enfin faire justice.

Ma concentration est au maximum. Je visualise la zone d'impact. La surface est intéressante. Je vais pouvoir m'étaler avec délectation. J'incurve ma main, lui donnant ainsi l'aspect d'une louche. Les doigts sont bien serrés. Et suivant une courbe prédéfinie, j'applique une claque remontante sur la partie basse des fesses. Elle n'est pas vraiment forte, mais elle signale à fessesàclaque que maintenant, c'est moi qui dirige le bal.

Je poursuis par une vingtaine de douces claques de la même amplitude. Sur le jean, ce n'est pas vraiment douloureux pour lui. Et je le sais très bien. Je passe alors ma main sous son ventre pour lui ôter cet obstacle textile. J'en profite pour faire durer un peu la manoeuvre, singeant une difficulté à l'ouverture. Il se relève pour me donner un coup de main. Je souris. Il est pressé de se déshabiller devant moi. Il se remet à plat et pose ses jambes sur le divan.
- Non seulement, je ne t'ai pas demandé de te lever ! grondais-je en fronçant les sourcils, mais en plus tu oses encore me poser tes sales pattes sur le divan. Dépêche-toi à me lever cela !

J'observe alors les fesses se contracter sous ce boxer blanc. L'épineux divan a eu raison des pieds de fessesàclaque qui se relevèrent aussitôt. Épineux ou chaud !! tiens, c'est vrai, je ne m'étais pas posé cette question avant. Le résultat est le même, il m'a obéi. Seulement, il m'a obligé à lui faire la remarque et donc d'user de ma salive. Ce qui bien sûr, mérite un complément de punition. Et dire que je n'avais prévu qu'une simple fessée. Vraiment, ce chenapan ne sait pas s'arrêter. Tant pis, il va comprendre.

Je peux apprécier la blancheur de ses cuisses. Maître Ours s'est levé et vient contempler le résultat des premières claques. Le rose donne un meilleur teint à ses fesses si pâle. Il était vraiment temps que je m'en occupe. Maître Ours en profite pour me rappeler de ne surtout pas oublier la zone des cuisses. Cela ne pourrait être autrement sans prendre le risque d'une faute de goût.

Je reprends donc une série de claques un peu plus appuyées sur le boxer blanc qui ne rosit pas lui. Ce qui, ma foi, m'a un peu perturbé dans mes comptes. Difficile de savoir si j'avais bien chauffé ou pas. Donc après un certain nombre, supérieur à la précédente série, je décide d'ôter ce tissage de coton blanc qui nuit fortement au teint rougi du fessier qui s'offre à moi. Quel beau spectacle !! et rien que pour moi en plus. Les fesses de fessesàclaque toutes rouges !! hum !! je suis assez contente de moi. Mais les cuisses quant à elles sont vraiment trop pâles. Avant de poursuivre sur les fesses rouges, je décide donc d'attaquer les cuisses.

Les claques sont cette fois données différemment. La cuisse est un peu moins érotique. C'est donc avec le plat de la main que je pétris la pâte à tarte. Euh, mais qu'est-ce que je dis là !! Je reprends, c'est avec le plat de la fin que je cingle les cuisses de fessesàclaque jusqu'à ce qu'elles prennent une couleur proche des fesses. Puis je reprends une nouvelle série sur les fesses à présent bien offertes. Un rappel pour les jambes qui semblent trop lourdes pour garder la position demandée, et voilà que les fesses de mon chenapan, affiche un beau rouge carmin.
- il est temps de passer aux choses sérieuses ! Lui annonçais-je avec la plus grande satisfaction ?

C'est que je lui ai réservé la découverte de mes jouets spéciaux chenapan. Dans ses écrits, fessesàclaque s'opposent systématiquement à leur usage. Pourtant, il ne semble pas en parler avec une bien grande connaissance du ressenti. Et j'ai bien l'intention de lui faire découvrir le plaisir de cet instrument. J'indique à fessesàclaque de s'installer confortablement à quatre pattes sur le fauteuil de cuir. Ceci n'est pas un cadeau, mais une précaution. Si je le positionne sur une surface dure, c'est douleurs physiques prendraient le dessus et donc inhiberont les plaisirs de la fessée. Et pour moi, il est hors de question qu'un tel élément perturbe ma séance.

Les fesses ainsi bien exposées et mon chenapan installés de manière confortable, si je puis dire, je m'arme dans un premier du martinet. Cet instrument ne sert qu'à chasser les mouches du fessier de mon chenapan. Bon, d'accord, il n'y avait pas les mouches, mais bon, c'est tout comme ! Je commence d'abord par me placer. Prends la mesure de mon bras, auquel j'additionne celui de l'instrument de manière à placer correctement les lanières sur la largeur des fesses. Et c'est parti ! Fessesàclaque ne bronche pas. Et avec beaucoup de courage, accepte les quelques coups que je lui administre.

J'estime alors que les premières provocations sont dûment payées. Il m'en reste encore beaucoup. C'est terrible le travail que ça demande de devoir remettre un chenapan dans le droit chemin. Mais bon, j'ai dit que je m'y tiendrai et je l'ai fait. Cette fois-ci c'est avec le ceinturon qu'il va payer le tiers restant. À nouveau je prends mes distances. Maître Ours s'approche de moi, car là, il faut être très concentré.

D'un signe de la main, il me fait comprendre qu'il faut attendre un peu avant de poursuivre. C'est le moment d'appliquer le « spankcool ». Quelques pschitt sur les fesses chaudes !! et l'eau s'évapore. C'est vrai que là, il est à bonne température. Je rigole et me moque gentiment de lui. C'est alors que j'ai une grande pensée pour Mike, qui m'avait demandé de punir fessesàclaque pour lui. Vous vous doutez bien que je n'ai pas exécuté. J'ai pris note pour sa prochaine convocation à ce chenapan-là. Et puis la liste de fessesàclaque est déjà bien longue. Cela en ferait beaucoup trop.

Les fesses sont prêtes à recevoir le ceinturon. Je limite le nombre de coups, car je m'aperçois que fessesàclaque se bloque un peu. L'appréhension peut-être. Voir encore les fausses explications qu'il aurait pu lire d'expérience ratée. Pourtant, les coups tombent et lui bravement assume. Je viens vers lui et contemple son visage. Il est dans son trip. Même s'il s'était refusé jusque-là cet instrument. Je suis ravie de lui avoir fait découvrir ce plaisir. Mais ne gaspillons pas ce premier pas. Je décide alors de passer à la badine. Même exercice, même objectif.

La fin de la punition a sonné. J'invite délicatement fessesàclaque à se lever. Il fanfaronne encore. Une occasion de lui faire découvrir les magnifiques dessins du mur. Les fesses à l'air et les mains sur la tête, il restera ainsi 5 minutes. Le temps pour moi d'apprécier le travail réaliser et à Maître Ours de noter les erreurs à corriger. Le temps écoulé, fessesàclaque se rhabille. Nous discutons tranquillement de la fessée, afin de vérifier la réaction suite à l'usage des instruments.

Nous partons ensuite nous reposer.