Deux culs à fesser

Deuxième convocation : 4ème partie

Parfois on aimerait que les fantasmes soient momentanément oubliés. Surtout lorsque le matin on se lève du bon pied et de bonne humeur. Une journée qui marque les esprits et les fesses aussi.
Mercredi, le jour des enfants. C’est ce que j’aurai pu croire tellement ce début de journée était à mon avantage.

• Tu es prête Mira, on va aller chercher le pain en ville.
• Oui, j’enfile mes chaussures, et je suis à toi comme la sardine est à l’huile.
• Ah ! c’est malin. Je vais te mettre au thon moi, tu vas voir. Aller dépêche-toi un peu.

J'enfile ma veste. Je mets mon écharpe autour de mon cou délicat. Je prends mes gants, mon sac à main et me dirige enfin vers l’entrée de l’appartement.

• Enfin, t’es prête. Il faudra que tu changes de fournisseur de chaussure. Que t'es longue !

Jamais content, pensais-je tout bas. Il l’ouvre la porte. Je passe la première et descends les marches de l’escalier. Nous quittons de l’immeuble. Il se dirige vers son garage et sort sa voiture. Sagement, je m’installe côté passager. Nous voilà partis au centre-ville.

On arrive sur le parc de stationnement. Gros énervement. Un chauffard avec un coupé sport noir s’est garé sur le passage des voitures. Impossible de suivre la route pour se rendre sur l’autre rangée. Maître Ours crie des mots pas gentils envers le conducteur qui n’entend rien puisque non présent dans son véhicule. Je ne vais pas non plus le féliciter parce que moi j’étais comme la marque de jus de fruit à la pulpe d’orange : secouée. Je m’en serais bien passée.

Alors qu’il s’approche de son arbre préféré… et deuxième contrariété en moins de 5 minutes. Sa place devant SON arbre est occupée par un gros 4X4 imposant. C’est vrai, lui aussi possède le même type de véhicule, mais beaucoup moins gros. Il passe les 10 places de parking vides, mais sans arbres, pour se mettre devant une grosse souche d’arbre. Là tout heureux, il éteint la voiture et on descend.

Ma curiosité est trop forte. Nous marchons d'un pas décidé vers la boulangerie. En chemin, je lui pose la question de l’importance de cet arbre pour garer la voiture. Je dois avouer être très intriguée par cette détermination. Non, ce n’est pas pour permettre à la voiture de satisfaire, à l’abri des passants, un besoin urgent. C’est UNE voiture. Donc forcément elle ne fait pas pipi n’importe où elle. Maitre Ours s'applique donc à m'expliquer ces bonnes raisons.

•  C’est simplement au cas où le frein à main venait à lâcher. L’arbre arrête la voiture, me répond-il.

C’est un excellent conseil, vous ne trouvez pas !! J’en suis convaincue, mais il faut que l’arbre soit dans le sens même de la pente, sinon, il ne serve à rien. Bien sûr, n’ayant pas ma langue dans ma poche, je lui ai dit.

• Mira !!! Attention, ça va se régler à la maison.

Mais j’essaie seulement de comprendre l’intérêt d’un tel geste. Il y a forcément une bonne raison que vous fassiez cela. Je n’ose penser que ce soit un TOC (trouble obsessionnel compulsif)

• Je vais te faire un TOC moi, tout à l’heure.

Et tac, attrape-toi ça ! Alors là, ce n’est vraiment pas bon. J’ai aggravé une situation déjà bien mal engagée. Nous achetons le pain. Puis faisons demi-tour vers la voiture. Je ne suis pas très tranquille. Le connaissant, il me prépare quelque chose. Il est trop serein. C’est vraiment pas bon signe. Allez Mira, tu te fais des idées. Vois ce qu’il a prévu dans le carnet et regarde ce qu’il n’a pas fait.

Je refais ma longue liste. Les verges, il a testé et il s’en est servi pour le chambrage. La fessée de 30 minutes, c’est fait aussi. Donc il me reste… Oh ! Bonne Mère !! La fessée devant témoin. Je regarde ma montre. On est mercredi. C’est le jour où il reçoit son autre soumise pipelette64. La dernière fois, il me l’avait présentée. Elle est unique en son genre. Très sympathique, la miss. Pourvu qu’il oublie la punition devant témoins.

On arrive à l’appartement. Nous avons un peu de temps devant nous. J’appelle mon mari afin de le rassurer. Je suis toujours en vie. Enfin, pour l’instant.

• Comment ça se passe, ma chérie ?
• Très bien mon cœur. Demain il y a le marché. Je te prendrais le saucisson et le fromage que tu aimes tant.
• Tu n’as pas trop mal aux fesses ? Sa voix est ironique.
• Non, ça va pour l’instant. Et puis il y a la crème.

Nous parlons de la maison et de son travail. Puis rassurer de m’avoir eu, il raccroche sans avoir oublié de m’embrasser de tout son amour. Il ne s’imagine pas à ce moment-là, quel bien fou il me fait

• Tu as appelé ton mari ?
• Oui je viens de le faire.

 Je n’ai pas envie de le voir débarquer avec son fusil au Médocain. Mes fesses ne veulent pas goûter le petit plomb.

• Ah ! t’as peur là qu’il débarque.
• Non, je lui offrirai un verre et l'on discutera entre hommes. Ça va le faire.

Soudain, la porte s’ouvre. Pipellette64 vient d’arriver. Je suis heureuse de la voir et inquiète aussi. Je vais être punie devant elle. C’est sûr cette fois. Je ne suis pas tranquille

• Mira, on fait l’axoa avec la salade. Tu prépares la salade s’il te plait.

J’adore l’axoa, c’est une recette typique d’Espelette à base de veau haché et de piment d’Espelette bien sûr.

• Oui bien sûr.

Moi je veux manger la salade directement dans la poche. Pipelette64 a décidé d’en faire voir de toutes les couleurs à Maître Ours.

• Non, on met la salade dans le saladier et tu mangeras comme tout le monde.
• Mais je veux manger dans la poche. J’ai envie de beaucoup de salade, répond-elle.
• Non, j’ai dit, ce sera dans le saladier. Prépare la salade Mira.
• Mais tu ne peux pas être positif et dire oui. Regarde, ça fait du bien de dire oui au lieu d’être toujours contrariant.

Maître Ours attrape l’axoa et nous sert. Je passe la salade à Pipelette64. Mais elle insiste avec sa poche. Je la lui donne donc et me sers la salade que j’avais préparée. Maître Ours est bien énervé là. Et je sens qu’on va passer un sale quart d’heure. Mais qu’est-ce qui lui a pris de l’énerver là. Après tout, peut-être qu’il va m’oublier. Et il ne la fessera qu’à elle. Le pied, je serai épargnée.

Nous finissons le repas. Je range la table. Et nous allons dans le salon

• Bien Mira, je t’avais promis une fessée devant témoin. Le moment est venu que tu reçoives ta punition.

Sa voix est calme et posée. Je suis tétanisée. Non, ce n’est pas possible, l’accident à table ne l’a pas fait changer d’avis.

• Je peux la fesser moi aussi si tu veux. Enchaîna pipelette64.

Je suis paniquée. Il m’avait prévenue. Je m’étais préparée à cette éventualité. Je me croyais forte pour l’assumer. Mais là, non, c’est plus fort que moi. Je suis mal à l’aise

• Baisse ton pantalon et penche-toi en avant, me dit Maître Ours d’un ton autoritaire.

Je m’exécute sans broncher. La situation est bien difficile pour moi. Pourtant, je ressens une forme d’excitation. Un vieux fantasme qui aujourd’hui prend forme. Pipellette64 est ravie du spectacle. Et avant que Maître Ours décide de me chauffer les fesses. Elle s’amuse à lui commenter à haute voix les formes de mes courbes. Je suis très gênée. Je rougis. Et tel l’escargot, je me cache le visage sous mon pull. Là, il ne peut pas voir. Je suis dans ma bulle. Et j’imagine le spectacle.

Il s’approche de moi et demande à Pipelle64 de prendre des photos. Je ne bouge pas. J’entends les clic-clacs. Elle prend plusieurs photos afin d’être sûre que la prise est bonne. Maître Ours accentue en insistant sur la beauté de ma croupe. Moi qui en ai si honte. Je deviens écarlate. Pourtant, cela me fait du bien. C’est un moment exquis où je me rends compte que mon corps est attirant. Ce paradoxe est troublant. Alors que les claques s’abattent sur mes fesses, je trouve du plaisir à les exposer ainsi. La fessée me semble bien moins redoutable. Pourtant il ne m’épargne pas. La situation prime la fessée.

Bien, on va prendre une autre photo. Pipelette64 vient ici. Prends la même position à côté d’elle et baisse ton pantalon et ta culotte. Je veux vous avoir ensemble sur la même photo.

Pipelette64 ne se fait pas prier. Elle prend place à mes côtés. Devant cette vue imprenable sur les lunes pyrénéennes, Maître Ours esquisse un large sourire de satisfaction

•  Vous êtes belles, les filles. Allez, souriez, c’est pour la photo.

Ah ! il a de l’humour Maître Ours, pour ceux qui ne s’en seraient pas rendu compte. La photo est prise. Il s’approche de nous. Regardez les filles. Il nous tend l’appareil photo numérique et nous fait défiler les magnifiques images. Ils sont satisfaits tous les deux du résultat. Ma réaction diffère. Un complexe bien féminin et idiot sûrement, mais un complexe qui ne me veut pas du bien. Je n’accepte pas l’image que je vois. Pourtant c’est mon corps et je dois l’accepter ainsi. Un défi donc très important pour moi. Et le regard bienveillant de Maître Ours est une aide précieuse pour me conduire à la réussite de ce nouveau challenge.

Les fesses de Pipelette64 ainsi découverte n'échapperont pas à la fessée de Maître Ours. Et pendant que je la regarde, il l'a corrige pour son comportement à table.