Si Ours m'était conté !

L’ours a toujours exercé sur les hommes un mélange de crainte et de fascination.  La curiosité m’a poussé aller voir de plus près cet étrange ours. Me voilà, débarquant dans une région que je ne connaissais pas,  sans crainte. Avec Maître Ours, je souhaitais aller plus loin et découvrir le BDSM. C’était pour moi une occasion aussi, de visiter sa région, ses grands sommets qui vous donnent le vertige et ses magnifiques cascades. Ma surprise fut grande devant ce sacré panorama qui restera  gravé dans ma mémoire.

Après six heures de route, le train arrive en gare. Je sais que Maître Ours et Mira m’attendent.  Je suis un peu tendue. Et oui ! la chipie l’a un peu provoquée quand même avant de prendre rendez-vous  et il a noté toutes mes provocations. Mon langage SMS m’a value des punitions écrites qu’il m’a fallu scanner puis envoyer par mail.). Il a horreur de ça. Les mauvaises habitudes ne se perdent pas si facilement, mais au bout de  deux punitions, on fait plus attention ….. 

Je descends du train, ma petite valise à la main. Je reconnais Mira qui m’accueille avec un grand sourire. Je suis contente de la voir et vraiment je me sens à l’aise. On avait discuté ensemble. Elle a été d’une aide précieuse. On s’embrasse. Je vois  et reconnais, plus loin, Maître Ours … un vrai montagnard. Nous le rejoignons et décidons d’aller boire un verre. Leurs accents me fait rire. Je suis bien avec eux. Je sais à ce moment-là, que  je vais être bien guidée. Pendant trois jours, je les observe. Il y a entre eux beaucoup de complicité, d’affection et de respect . Elle le provoque toujours gentiment. Quelques claques tombent sur les cuisses de temps en temps. Elle éclate de rire. Je suis une personne très speed. Mais là je ne me reconnais pas …  je suis très sage même. C’est vraiment étonnant chez moi. Ce n’était pas la peur de recevoir une fessée. Je les écoute. Ils sont passionnants. Ils me parlent de la nature, de photos et me font visiter pleins d’ endroits. Le troisième jour Maître Ours me demande de venir pour recevoir une fessée. Je n’ose pas lui dire non. La présence de Mira me gêne un peu malgré tout je me mets en position. Quelques claques tombent pas trop fortes sur mes fesses. Mais je suis tendue, et le peu qu’ils me donnent, je les sens bien.  Mira m’explique que je ne devais pas subir la fessée car je ne prenais pas de plaisirs. Elle avait raison, il faut savoir s’amuser avec son fesseur.

Mira repart le lendemain. Je me retrouve seule avec Maître Ours.  et Le soir, il me parle de tout et en particulier de son plaisir pour le BDSM.  Je lui ai accordé toute ma confiance. Il me demande alors si je veux tester et qu’il irait doucement avec moi. A aucun moment je me retrouve angoissée. J’ai envie de jouer.  Il me guide vers la table. Il me déshabille toujours en me rassurant. Puis il me bande les yeux,  afin de ressentir  toutes les sensations  et je m’allonge sur la table de cuisine. Il m’attache une jambe, puis l’autre.  Toujours en douceur et en me murmurant des mots agréables.  Puis c’est autour des bras. A cet instant, je lui fais présent de  mon corps. Je suis bien, détendue. A chaque instant, il me raconte ce qu’il me fait. Mes sens sont en éveil. Je vis le moment présent. Avec des petites pinces, il me pince un sein. Ça picote, mais je n’ai pas mal. Ensuite l’autre. Il les relie avec  une chaîne. Il décore mon corps et place d’autres pinces en bas.  Il fait le tour de la table. Je m’imagine tel un tableau et j’apprécie les coups de pinceaux de cet artiste.  D’une main habile il me couvre d’huile pour le corps. Je sens des petites piqûres sur le moment mais qui ne brûlent pas. Elles me surprennent sur les seins, sur le ventre, sur le bas du ventre et sur mon sexe. Je suis étonnée, cette sensation est très agréable. je prends du plaisir. Maître Ours voit mon corps répondre et il finit de me porter jusqu’à la « petite mort. Il me détache. Maître Ours me montre les photos qu’il a prises au cours de la séance. Je peux enfin regarder le tableau : la chaîne et ses pinces, ainsi que des tâches rouges et noires des bougies. Il les avait posées sur la table entre mes jambes. C’est la première fois que je me trouvais belle. J’aimais mon corps.

Oh je n’ai pas fini d’apprendre avec Maître Ours !!! J’ai eu aussi les fesses rouges avec sa canne, son ceinturon, sa  règle plate en métal et tous ses instruments pour les punitions qui étaient méritées. Car, croyais moi je ne suis pas restée sage. Le côté chipie avait fait surface. Mais que du bonheur d’avoir rencontré un homme comme lui.