La caverne de Sein Cire !

Comment rejoindre le musée Grévin en une leçon ! Tel aurait pu être le titre de ce nouveau récit. Je ne vais pas poursuivre les éloges à mon Maître, comprenez-moi. Si j'en dis trop, il va forcément avoir les chevilles qui vont enfler. Ce qui entraîne des difficultés pour enfiler ses chaussures montantes de marche. Et donc de partir faire sa randonnée quotidienne. Je suis soucieuse du bon état de santé de l'ours Pyrénéen. Non, il ne me coûte pas non plus 700 000 € par an, et cet argent ne va pas aux chinois. J'en suis désolée pour eux, mais mon ours à moi est un bon français bien de chez nous.

Il y a un an et demi, je n'aurai jamais pensé vivre de tels moments d'émerveillement, de découverte et de plaisirs. La complicité, une meilleure connaissance de l'un et de l'autre, des évènements qui nous ont profondément touchés et rapprochés. "Ce qui ne tue pas rend fort", à croire que c'est une vérité. Et nous voilà repartis pour une nouvelle année pleine de bonnes résolutions : jouer et se faire plaisir. Le plus important quoi.


Donc me voici à bord de Chipie pour vivre ma première semaine de soumission de l'année. Je suis comme toujours super heureuse de descendre, même si le brouillard et le froid m'inquiète un peu. J'ai reçu des consignes bien précises avant de prendre la route. C'est qu'il tient à moi Maître Ours et qu'il a très envie de manger des huitres (à moins que ce soit simplement de me retrouver !!). Peu importe, la réalité c'est qu'il a tout fait pour que je sois rassurée pour le retrouver entière. Mon mari a fait de même de son côté. Comment voulez-vous qu'il m'arrive quoique ce soit avec autant d'attention.

Tranquillement et respectueuse du code de la route, j'ai rejoint Maître Ours et sa caverne dans le délai prévu. Un café et le rangement des affaires plus tard, nous avons pris le temps de préparer le repas. Et j'étais aux anges de voir le regard pétillant du Maître devant les mets que j'avais apporté. Après mangé et la sieste indispensable depuis son accident, nous avons fait les courses. Enfin libéré de toutes nos tâches de la semaine, il est temps de passer au jeu.

Maître Ours récupère le collier de ma soumission. J'aime porter ce collier qui est pour moi devenu un signe fort d'appartenance et d'offrande à mon Maître. Je sais que maintenant je n'ai plus à m'inquiéter, il est là pour prendre soin de moi et m'amener à pousser encore plus nos plaisirs. La table de la cuisine est entièrement débarrassée. Maître Ours m'invite à m'allonger après m'être déshabillé entièrement. Un souci de longueur qu'il réajuste immédiatement en ajoutant la deuxième rallonge. Puis il récupère de quoi bien chauffer la pièce durant le jeu. L'hivers malgré toutes les précautions, le froid reste le pire ennemi.

Le jeu commence. Près de la table l'intégralité de ses instruments et accessoires de jeu. Impossible de deviner ce qu'il a décidé. Le Maître me bande les yeux avec un large foulard. Il le sert bien fort afin que je perde les repères visuels. Me voilà plongé dans mes ressentis mis en éveil par mes autres sens. Je le sens se déplacer autour de la table. Le sifflement d'une corde entre ses mains ! il a décidé de m'attacher. Le jeu va être chaud. Il m'écarte  mes jambes et les attaches sur le dossier de deux chaises qu'il a soigneusement placé de chaque côté de la table, m'obligeant à m'exposer à son regard.

Une fière honte m'envahit, douce et rougissante. Il vérifie par une caresse délicate le cadeau que je lui présente. "Déjà !!" me dit-il en souriant après avoir constaté que la situation avait déjà commencé son processus de séduction, et qu'il m'était impossible de lui résister. Il poursuit avec tout autant de précision et de calme l'attache de ma jambe droite. Puis avec la même concentration termine le lien de la deuxième jambe. Je n'ai pas envie de me débattre et il le sait très bien. Les liens accentuent mon sentiment d'appartenance. Mon corps lui, est aux ordres du Maître parce que nous en avons vraiment envie autant l'un que l'autre.

Ces mains parcours mon corps. Doucement et délicatement. Il s'éloigne pour attraper un objet derrière lui. Le bruit d'un bouchon qu'on dévisse coupe nos respirations qui semblent rythmer le fond sonore de nos jeux. Un liquide froid est agréablement aromatisé à l'amande embaume mon corps. Il m'avait expliqué que cela permettait de protéger ma peau des brûlures éventuelles et de facilité le décollement de la cire. Il a décidé de décorer mon corps à l'aide des superbes bougies de couleurs noires et rouges que nous avons acheté. Elles sont spéciales et garanties pour cette pratique.

Ces mains sont douces. Il étale soigneusement l'huile sur tout mon corps provoquant de même des sensations de bien-être et de relaxation. Le claquement de l'allume feu annonce qu'il s'apprête à allumer les bougies. Je l'imagine là debout devant moi, admirant la vue et réfléchissant à la décoration qu'il va pouvoir réaliser. Ses mains reviennent sur mon corps et le caresse à nouveau. Puis les premières gouttes de cire tombent sur ma peau. Cela pique et brûle, et pourtant j'en redemande. Il parcourt tout mon corps passant du temps au niveau de mes tétons qui sont très excités. Je m'imagine cette minuscule coccinelle vêtue de rouge et de noir.

Satisfait de son rendu artistique, Maître Ours décide de me récompenser par un final au vibromasseur. Il sait que je ne lui résiste pas. Exactement placé sur le point le plus jouissif, il en profite pour me claquer les cuisses ouvertes et à sa merci. Le plaisir est immense. Des frissons parcourent mon corps. Je tremble de plaisir me rendant de fait encore plus réceptive à cette boule du plaisir. L'extase s'en suivra rapidement.

Maître Ours est satisfait. Il me laisse souffler un peu, puis doucement me libère du jeu. Je suis groggy de plaisirs. La cire me colle encore un peu sur le corps. Il faut que je me lave afin de m'en libérer. C'est l'occasion de prendre une douche rapide.

Le soir il a décidé d'être cool. J'avais réduit mon compte. C'est l'occasion pour moi d'en profiter pour le taquiner un peu avec des vols non contrôler de couvertures polaires sur son visage. Des Grrr !!! puis des Pfff !!! puis des gros yeux !!! suivi de mains qui menacent !! je souris et j'insiste pas trop longtemps. Il en a tellement envie que me voilà recevant 5 claques fortes sur les cuisses et les fesses. Je me calme à nouveau, le temps nécessaire pour me faire momentanément oublier. Puis à nouveau je récupère l'objet des bêtises et le balance à nouveau sur lui. Il se lève sans attendre et file dans sa chambre récupérer la nourriture des pandas.

Vous comprenez bien mon étonnement. C'est un Ours des Pyrénées pas un panda. Pourquoi prendre une branche de bambou ? et bien je vous le donne dans le mille. Pour me cingler les fesses. Difficile de se protéger dans de telle condition. Je commence à me demander, si ce soir là, je n'avais pas à faire à Pandi, le panda, petit ourson de Chine devenu populaire grâce à Chantal Goya.

Il est temps pour nous de prendre un repos bien mérité. Demain sera un jour nouveau et plein de bons plaisirs.